Toxicomanie : Préventions Primaire, Secondaire et Tertiaire.
Prévention Primaire
La
prévention primaire inclut les activités qui ont pour but de maintenir ou
d'améliorer la santé physique ou mentale au sein d'une population en santé. Les
activités de prévention primaire s'adressent typiquement à une vaste
population. Elles visent des changements de comportement et l'environnement en
abordant les facteurs qui influent sur la santé des personnes ou de la
population dans l'ensemble. Parmi les activités de prévention primaire, on
compte la sensibilisation publique, l'éducation scolaire et communautaire, de
même que des mesures de contrôle reliées à l'alcool et aux drogues. La plus
vaste application de la prévention primaire est l'orientation sur la santé de la
population, laquelle utilise la politique publique afin de traiter les facteurs
socioéconomiques qui influencent la santé d'une population. Ces facteurs
comprennent le niveau de scolarité, la situation d'emploi, le revenu et le
soutien social.
PLAN QUINQUENNAUX….
La Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT) a été créée en 1982 sous l'appellation Mission Permanente de Lutte contre la Toxicomanie. Sa mission première était de coordonner l'action des différents services de l'Etat dans la lutte contre la toxicomanie. Cet organisme a été à l'origine de plusieurs plans consécutifs visant à renforcer l'efficacité des actions en matière de prévention, de soin, de répression.
Le
développement des connaissances et de la communication.
le recueil d'éléments scientifiques permettant de mieux
connaître et de mieux comprendre les mécanismes de la toxicomanie. Cet axe sera
développé à travers une série de démarches de recherches.
La
communication et l'information
L'implication
des professionnels comme du grand public passe par la diffusion d'une
information objective et pertinente transmise par des médias adaptés. Le Plan
Triennal vise donc à développer des outils comme le WEB, la communication avec
la presse, l'action de Drogue Info Service (DIS).
La
prévention
Une très large part du Plan Triennal est consacrée à la prévention sous toutes ses déclinaisons, des définitions élémentaires des différents concepts de prévention à la formation des acteurs et la validité des outils en passant par le rappel de la loi. Le plan redistribue les cartes de la prévention.
Dans le cadre de ce plan triennal, nous allons quelles ont été les actions mises en place et dans certains cas nous pourrons réfléchir à leur impact…
Campagne 2000 sur le théme : « Drogues, Savoir plus, moins risquer »
Edition et diffusion de livre et flyers (8 pages) en lien avec les différntes substances consommées.
Le livret :
Pour chaque substance, les mêmes infos sont présentées :
Le cannabis, qu'est-ce que c'est ?
Le principe actif du cannabis responsable des effets psychoactifs est le D 9 THC (tétrahydrocannabinol), inscrit sur la liste des stupéfiants.
Sa concentration est très variable selon les préparations et la provenance du produit.
L'herbe
(marijuana)
Feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchées. Se fume généralement mélangée à du tabac, roulée en cigarette souvent de forme conique (le joint, le pétard, le stick...).
Le
haschich (shit)
Résine obtenue à partir des sommités fleuries de la plante. Se présente sous la forme de plaques compressées, barrettes de couleur verte, brune ou jaune selon les régions de production. Se fume généralement mélangé à du tabac : "le joint". Le haschich est fréquemment coupé avec d'autres substances plus ou moins toxiques comme le henné, le cirage, la paraffine...
Effets
et dangers du cannabis
Les effets de la consommation de cannabis sont variables : légère euphorie, accompagnée d'un sentiment d'apaisement et d'une envie spontanée de rire, légère somnolence. Les usagers de tous âges consomment généralement pour le plaisir et la détente.
Des doses fortes entraînent rapidement des difficultés à accomplir une tâche,
perturbent la perception du temps, la perception visuelle et la mémoire
immédiate, et provoquent une léthargie.
Ces effets peuvent être dangereux si l'on conduit une voiture, si l'on
utilise certaines machines.
Cannabis
et dépendance
L'usage
répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à
forte selon les individus.
En revanche, les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime.
Toutefois, un usage régulier, souvent révélateur de problèmes, est préoccupant,
surtout lorsqu'il s'agit de très jeunes usagers.
|
Les flyers :
Ils reprennent les chapitres du livret et déclinent les mêmes éléments (sans les données épidémio). A noter cependant en plus, un petit paragraphe sur la réduction des risques en cas d’usage installé ainsi qu’u petit questionnaire permettant d’évaluer l’état de dépendance au produit.
Plan quinquennal 2004-2008 :
La
consommation des substances psychoactives est un
phénomène massif et multifactoriel. Les stratégies utilisées doivent se situer
simultanément à différents niveaux : législatif, environnemental,
éducatif, familial et individuel. Pièce centrale de l’action gouvernementale,
la prévention a pour objectifs généraux de :
-
décourager l’initiation
-
repousser l'âge des premières consommations
-
encourager et aider l’arrêt
-
prévenir l'usage nocif et le prendre en charge
-
réduire les conséquences sanitaires et sociales des consommations.
Drogues
alcool tabac info service est un Groupement d’intérêt public rattaché à la
Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).
Son évolution s’inscrit dans le plan gouvernemental 2004-2008 de lutte contre
les drogues illicites, l’alcool et le tabac. La MILDT, en charge de
l’élaboration et de la mise en œuvre de cette politique publique, a voulu
donner une place majeure à la prévention, notamment en direction des
adolescents et des jeunes très largement concernés par la consommation de
cannabis et d’alcool.
Mis
en place en 1990, dans le cadre d’un plan national de lutte contre la drogue et
la toxicomanie, il a été conçu comme un outil de prévention et un
relais des politiques publiques. Relais entre la population et les
ressources existantes sur le terrain, relais entre les usagers et le réseau de
soins, il a un rôle pédagogique en matière de prévention et de réduction des
risques et contribue à renforcer la compréhension de l'opinion publique sur ces
sujets.
Drogues
alcool tabac info service : une mission d’aide
et d’information
•
Drogues
Info Service : 0 800 23 13 13 -
Appel gratuit depuis un poste fixe. Avec un portable, appeler le 01 70 23 13 13 au prix d'une communication ordinaire.
•
Écoute
cannabis : 0 811 91 20 20 - Coût d’une
communication locale depuis un poste fixe - 7j/7, 8h00 - 20h00.
•
Écoute
Alcool : 0 811 91 30 30 - Coût
d’une communication locale depuis un poste fixe - 7j/7, 14h00 - 2h00.
Campagne sur le cannabis à destination des jeunes et de leurs parents
Le 2 février 2005, lancement de la campagne « Le cannabis est une réalité », par le ministre de la santé.
Montage de cette campagne : Didier Jayle (MILDT) et l’INPES.
Coût : 10 millions d’Euros pour le contribuable ! En sus des 40 millions d’Euros de budget annuel de la MILDT.
Contenu :
- le jour même mise en service d’une ligne spécifique : « Écoute cannabis » : 08 11 91 20 20
- 6 spots télévisés de 25 secondes diffusés du 8 au 27 février sur les chaînes hertziennes et les chaînes du câble dédiées aux jeunes, comme MCM, MTV ou Eurosport.
Les jeunes qui s’expriment dans les films sont des comédiens, mais leurs textes sont tous issus de témoignages réels,recueillis par des professionnels (psychiatre, psychologue, animateur de prévention…) auprès de jeunes consommateurs de cannabis venus demander une aide dans des services spécialisés.
- 8 spots radio de 35 secondes du 8 février au 6 mars sur Skyrock, NRJ, Europe 2, Fun radio… et des encarts pour la presse écrite.
- 2 millions d’exemplaires d’une brochure d’information à destination des jeunes.
- 1,3 million d’exemplaires d’un livret d’information destiné aux parents.
- 600 000 exemplaires d’un « guide d’aide à l’arrêt du cannabis » distribués.
- 240 centres de consultation cannabis désignés dans l’ensemble de la France.
Exemples d’affiche de la campagne « le cannabis est une réalité »
cf. livrets associés + Spot
Prévention secondaire
La prévention secondaire a pour objectif d'identifier un problème et d'intervenir aussitôt que possible avant qu'il ne devienne sévère ou persistant.
Les campagnes ministérielles décrites ci-dessus incluent la plupart du temps les aspects de la prévention secondaire. (cf. « le cannabis est une réalité » - Guide d’aide à l’arrêt du cannabis)
Ce
guide est destiné à accompagner les personnes motivées à arrêter leur
consommation de cannabis. Par une succession d’étapes utilisées également dans
le sevrage du tabac ou de l’alcool, il aide à identifier les motivations qui
poussent à consommer et propose des exercices pratiques pour s’engager dans le
processus d’arrêt.
De plus ont été mises en place des « Consultations Cannabis » :
Dans chaque département, ces consultations d'évaluation et d'accompagnement des jeunes consommateurs de cannabis et autres substances psychoactives (alcool, tabac, et drogues de synthèse, notamment), anonymes et gratuites vont :
3 adresses à Marseille :
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR BOUCHES-DU-RHONE / 13
MARSEILLE
01
Consultation cannabis...
2, rue des Convalescents - 13001 – Marseille
04 91 91 50 52
Lu et me de 14h à 18h ; ve de 13h à 17h, avec ou sans rendez-vous.
Psychologue, animateur de prévention.
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR BOUCHES-DU-RHONE / 13
MARSEILLE
06
Consultation médico psychologique pour adolescents et jeunes adultes.
CSST Puget Corderie
2, boulevard Notre Dame - Place de la Corderie
13006 – Marseille
04 91 54 70 70
Du lu au ve de 9h à 18h, sans rendez-vous.
Lu, me et ve de 14h à 20h, avec rendez-vous.
Psychiatre, psychologue, infirmier.
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR BOUCHES-DU-RHONE / 13
MARSEILLE
09
Consultation cannabis
Consultation pour jeunes consommateurs
Hôpital Sainte Marguerite - Service du Professeur Lançon - 270, boulevard Sainte Marguerite
13009 – Marseille
04 91 74 40 51
Ve de 14h à 18h, avec rendez-vous.
Psychiatre, infirmier, éducateur.
Parallèlement aux actions gouvernementales, le travail des associations est primordial :
Exemple : Conseils donnés dans le cadre de consommation de cannabis - ASUD
Comment
réduire les risques liés à la consommation de cannabis ? |
1.
Éviter de consommer régulièrement, la nocivité provient de l’usage régulier,
comme la baisse de sensibilité ou le « processus de blocage » sur le produit.
5 à 15 % des consommateurs sont considérés comme abusifs. |
2.
Le cannabis ne fait rien oublier et ne doit pas constituer un refuge. Ne pas
prendre le cannabis pour justifier une flemme existentielle ou une angoisse
profonde. |
3.
L’usager peut subir des dommages réversibles sur ses facultés de
concentration, de mémorisation et de réflexion. Cesser l’usage en cas de
troubles répétés. |
4.
Dans les cas rarissimes (de 0,1 à 0,9 % selon les études) où le consommateur
présenterait des troubles schizophréniques ou des crises délirantes,
consulter un spécialiste. |
5.
Certains consommateurs abusifs, sociologiquement et/ou psychologiquement
affaiblis, peuvent se désocialiser ou perdre toute motivation. Ne pas hésiter
à demander de l’aide. |
6.
Par souci de sécurité et pour rester efficace, l’usager s’abstiendra durant
son travail ou son apprentissage. |
7.
Ne pas conduire de véhicule ni effectuer toute autre activité dangereuse
pendant au moins 3 heures après une consommation inhalée, 6 heures après
ingestion. |
8.
Les principaux risques pour la santé sont liés au joint. Fumer peut provoquer
de nombreuses maladies graves : bronchite chronique, asthme, cancers,
accidents cardio-vasculaires… |
9.
Le tabac mélangé dans le joint entraîne une dépendance à la nicotine et
expose à la combustion d’agents de saveurs et de conservateurs chimiques.
Pour éviter cette toxicomanie, il est préférable de fumer pur. |
10.
L’utilisation de dispositifs destinés à rafraîchir la fumée comme un long
filtre, une pipe, un bang… diminue les brûlures des tissus de la bouche et de
la gorge, mais ne prévient pas de l’assimilation de la plupart des substances
toxiques. |
11.
Pour limiter les risques liés à l’inhalation, utiliser un vaporiser qui
chauffe suffisamment la plante pour libérer les principes actifs sans
carbonisation, chaleur, goudrons et autres agents nocifs. |
12.
Mieux vaut manger du cannabis qu’en fumer. Renseignez–vous bien sur les modes
de préparation et les quantités de substance à utiliser pour éviter des
désagréments gastronomiques et le surdosage. |
13.
En cas d’ivresse cannabique incontrôlée, de crise d’angoisse, d’accélération
cardiaque, ne pas céder à la panique : l’overdose de cannabis n’est jamais
mortelle et le consommateur retrouvera ses capacités plus ou moins vite selon
l’excès. |
14.
Un lieu de relaxation calme et aéré, un entourage rassurant, l’absorption
d’un sucre rapide et d’un verre d’eau favorisent la redescente de l’usager
incommodé. |
15.
Des risques supplémentaires proviennent des engrais, des pesticides et des
produits de coupage utilisés par des producteurs et des dealers peu
scrupuleux. Ne pas consommer les produits douteux. Consulter un médecin en
cas de trouble inconnu. |
16.
Bien qu’il n’existe aucun système d’approvisionnement contrôlé, le
consommateur doit être exigeant sur la pureté du cannabis et boycotter les
produits suspects. |
17.
La polyconsommation de stupéfiants multiplie les
risques liés aux autres substances psychotropes et peut entraîner des
interactions dangereuses, notamment avec l’alcool. |
18.
L’automédication au cannabis ne doit se pratiquer qu’après la consultation
d’une solide documentation, de préférence en concertation avec le personnel
soignant. |
19.
Toujours se souvenir que le cannabis est classé sur la liste des stupéfiants
prohibés et que son simple usage peut conduire devant les institutions
policières, judiciaires et pénitentiaires. |
Prévention Tertiaire
De quoi se préserver :
VIH, VHC, Candidoses, Abcès, phlébite, endocardite
Les toxicomanes usagers d'héroïne restent le groupe de population le plus sévèrement atteint par l'infection VIH et l'hépatite C. Toutefois les mesures de réduction des risques ont permis une très forte décroissance de l'incidence des nouvelles contaminations. La prévalence de l'hépatite C reste par contre de l'ordre de 70% avec une incidence qui ne baisse pas. La couverture de la vaccination contre l'hépatite B est à améliorer dans cette population très exposée. Les programmes de réduction des risques gardent donc toute leur nécessité avec des modalités à adapter au niveau de la prévalence, aux modes de transmission du VHC, et aux modes de consommation en évolution constante. Ils doivent aussi prendre en compte les nouvelles populations d’usagers et les formes de précarité et intégrer une forte dimension sociale. Ces actions pour être efficaces doivent se situer au plus près des usages, notamment par une action de rue, des services de première ligne (boutiques, hébergement d'urgence de type sleep in), des services d'échange de seringues et en s'appuyant sur des acteurs issus du milieu.
Réduire les risques n'est pas augmenter l'usage !
Pour certains lobies, la politique de réduction des risques en matière de toxicomanie est perçue comme du prosélytisme pour les drogues illicites. Il est tout de même permis de se poser la question des conséquences en santé publique sans action dans ce domaine.
Pour le sniff…
Attention au couple CB/billet : utiliser une paille, ne pas la partager
Pour le cannabis…
Il semble de plus en plus préconiser d’utiliser un vaporisateur :
Sacré vaporisateur qui tombe à pic au moment où le seul réel reproche que l'on peut faire au cannabis est, tout comme pour le tabac, de dégager lors de sa combustion un tas de saloperies extrêmement nuisible.
Le principe du vaporiser est simple: l'engin chauffe le cannabis entre 180 et 200°, donc avant d’atteindre le point de combustion. Il se dégage alors des vapeurs gorgées des produits actifs, des vapeurs libérées d'une grande partie des habituelles substances cancérigènes et d'une teneur en monoxyde de carbone et en goudrons bien moindres. Car le cannabis et ses principes actifs ne sont en rien cancérigènes, ce sont les fumées provoquées par sa combustion qui le sont. Toute combustion d'une plante ou d'un produit dégage des substances toxiques, principe de base.
(Prix entre 60 et 500 €)
Le shoot à risques réduits :
« Si on n’a pas de matos… »
-se laver les mains
-Pour préparer le fix : utiliser de l’eau (pas l’eau des WC), pour dissoudre le produit éviter les citrons (nids à bactéries), y préférer l’acide citrique (qqs grains pour un shoot) ou ascorbique (vendu en pharmacie). A noter pour le crack et comprimés, limiter la manipulation du caillou ou des cp avec les mains.
-utiliser une seringue neuve, ou une ancienne personnelle (dans ce cas, laver 2 fois à l’eau de javel[action 30 sec.], puis rincer 2 fois à l’eau propre)
-Changer de lieu d’injection (préserver la capital veineux) :
-désinfecter la veine choisie pour le fix (tampon alcoolisé)
-utiliser un nouveau filtre à chaque shoot (éviter les vieux cotons) et filtrer en gardant l’aiguille
-desserrer le garrot avant d’injecter
-après le shoot, pour entretenir la capital veineux appliquer crème ou gel type REPARIL® ou MADECASSOL®.
« Si
on a le bon Matos… »
Le Stéribox : (1 à 1,2€)
2
seringues à insuline 1 ml
2
tampons d'alcool
2
flacons d'eau stérile
1
préservatif
2
Stéricup
1 mode d'emploi des conseils explicites
Prévenir la contamination des virus du Sida, des Hépatites et d'autres agents infectieux en expliquant l'usage stérile de la seringue, le risque du partage des seringues et du matériel annexe.
Inciter à l'utilisation des préservatifs pour se protéger et
protéger ses partenaires.
Protéger la population des risques majeurs de contamination par
les seringues qui ont été souillées.
Proposer un dépistage volontaire du VIH et du VHC.
Inciter à une vaccination VHB.
Permettre aux associations locales de glisser dans Stéribox des cartes de proximité comportant les adresses de recours aux soins
Le Stéricup ?!
Comment Filtrer…
Les dangers
d’une mauvaise filtration
Les
particules et les “poussières”
L’injection
d’impuretés peut avoir de graves conséquences : abcès, phlébites, “poussières”,
gonflements des mains. Les usagers tentent de limiter ces
problèmes en filtrant leur
mélange. Mais les filtres de cigarettes ou les filtres en
coton sont peu efficaces.
Les
microbes et les virus
Les
filtres en coton ou de cigarettes roulés entre les doigts se contaminent avec
des
microbes qui risquent d’être injectés. Après utilisation,
les filtres habituellement utilisés
retiennent environ 10 % de produit actif et sont à nouveau
pressés, manipulés ou
donnés pour récupérer ce produit. Le virus de l’hépatite C
contamine les filtres.
Il peut être transmis par un filtre utilisé à plusieurs ou réutilisé.
Le Stérifil, une solution ?
Ce filtre consiste en une membrane qui retient toutes les particules supérieures à 10 µm. Le liquide filtré est transparent et n'entraîne pas de problèmes vasculaires.
Ce
filtre n'est pas absorbant. Il ne retient pas de produit actif et l'utilisateur
n'est pas tenté de le réutiliser comme on a pu l'observer avec les filtres en
coton ou les filtres de cigarettes.
Contamination par voies sexuelles :
Certaines drogues ayant des effets aphrodisiaques et entraînant une levée d’inhibition, les risques de rapports non protégés sont accrus.
Par ailleurs, de nombreux produits (opiacés, amphet, crack, coc,…) assèchent les muqueuses (vagin, anus) et retarder ou empêcher l’éjaculation, ce qui risque d’entraîner la ruture de Kpote suite à l’échauffement -> gel à base d’eau
De plus, certains produits (le crack fumé), peuvent abîmer la bouche ce qui favorise la transmission des virus et IST lors d’une fellation.
Sources :
MILDT : http://www.drogues.gouv.fr/
CNID Comité National d’Information sur la Drogue): http:/www.cnid.org
CCLAT (Centre Canadien de Lutte contre l’Alcoolisme et les Toxicomanies) : http://www.ccsa.ca
ASUD (Auto Support des UD) : http://www.asud.org
ANIT (Association nationale des Intervenants en Toxicomanie) : http:// www.anit.asso.fr
Stéribox : http://www.steribox.tm.fr