Série 1 : corrigé
dans les polycopiés de M Esnault
Série 2 : corrigé
dans les polycopiés de Mme Mosser QCM :
QCM :
1 – La personnalité
des malades souffrant de névrose obsessionnelle présentent habituellement
A – méticulosité
B – entêtement
C – tendance aux revendications virulentes
D – tendance aux scrupules
E – érotisation des rapports sociaux
2- Parmi les
symptômes suivants, lesquels appartiennent à la névrose obsessionnelle ?
A - la peur des espaces clos
B – des comportements ritualisés
C – des signes de conversion
D – des fabulations
E – des obsessions impulsives non réalisées
3 – Quelle est la
proposition fausse concernant les symptômes de la névrose hystérique,
A – ils rétrocèdent avec la contre suggestion
B – ils sont bien tolérés par la patiente et exhibés
C – ils traduisent une atteinte anatomique
D - ils peuvent prendre la forme d’une paralysie d’un membre
E – ils relèvent de conflits affectifs inconscients
4 – Un jeune homme de
19 ans a très peur, contre sa volonté de crier des insultes dans une réunion
publique, il lutte contre cela, mais il a constaté que, malgré l’absurdité de
son acte, dire une injure à voix basse le soulageait. De quoi s’agit-il ?
A – d’une névrose phobique
B – d’une schizophrénie débutante
C – d’une névrose d’angoisse
D – d’une névrose obsessionnelle
E – d’une épilepsie
5 - Parmi les traits
de caractère suivants, un seul ne fait pas partie de la névrose hystérique,
lequel ?
A – théâtralisme
B – suggestibilité
C – compulsion
D – mythomanie
E – égocentrisme
6 – Quelles sont les
propositions exactes concernant les phobies ?
A – sont des peurs irraisonnées
B – sont reconnues comme pathologiques par le malade
C – elles entraînent des conduites d’évitement
D – elles peuvent évoluer vers un syndrome dépressif
E – se manifestent même en l’absence de la situation phobique
7 – Le 1° topique de
Freud décrit :
A – Le Surmoi
B – L’inconscient
C – Le Moi
D – Le préconscient
E – Le conscient
8 – Le stade oral :
A – est le premier des stades pré-génitaux
B – a pour premier objet la mère dans son ensemble
C – a pour objet une partie de la mère (sein)
D – se développe vers la 4° année
E – le but pulsionnel est un plaisir auto-érotique
9 – Le complexe d’OEDIPE :
A – s’inscrit dans une problématique à 3 (enfant-mère-père)
B – joue un rôle dans la structuration de la personnalité
C – dans sa forme positive, pour le petit garçon, va représenter un attrait pour son père, et une haine pour sa mère
D – se joue la première année de vie
E – est une notion universelle dans les cultures les plus diverses.
CORRECTION DES
QCM :
1 – A- B D
2 – B - E
3 – C
4 – D
5 – C
6 – A – B –
C - D
7 – B – D -
E
8 –A – C - E
9 – A – B - E
SERIE 3
Prise en charge de l’adolescent
suicidant :
Accueillir, installer le patient et
lui présenter le service et l’équipe tout en instaurant une relation de
confiance et de réassurance (1er contact extrêmement important).
Mise en chambre double si possible.
Surveillance permanente du risque de
suicide car motif d’hospitalisation et par levée d’inhibition psychomotrice en
début de traitement sous antidépresseur. Réaliser un inventaire des affaires en
présence du patient et d’un autre soignant et retirer tout objet qui pourrait
devenir dangereux. et aller souvent le voir.
Mise en place d’un projet
thérapeutique individualisé favorisant la reconstruction du patient et la
redécouverte du plaisir et du désir, de l’envie de vivre (retracer l’histoire
de vie du patient, soutien si rupture familiale car on l’isole de tous les
facteurs déclenchants de son angoisse, prendre au sérieux tout commentaire sur
la mort et le suicide, relever tout propos dévalorisant, explication de
l’hospitalisation, entretien directif si repli sur soi ou semi-directif,
entretiens familiaux, laisser récupérer jusqu’à l’ennui, aide aux soins
d’hygiène et de confort sans infantilisme, montrer que l’on se soucie de lui,
ne pas porter de jugement sur son acte, ne pas le brusquer, le faire verbaliser
ses angoisses, aider pour les actes de la vie quotidienne, proposer de l’art thérapie…)
Vérifier et appliquer la prescription
médicale après avoir vérifié qu’il ait vu le psychiatre : expliquer que ce
traitement va améliorer son humeur, pose et retrait de la perfusion, patient
alité 1h30 min : moment privilégié d’échanges et de repos, surveillance du
point de ponction et des réactions au psychotrope. Vérifier qu’il n’arrache pas
la perfusion ou qu’il ne s’en serve pas pour se blesser
Surveillance et éducation des effets
secondaires de l’anafranil : tremblements, sécheresse buccale (soins
buccaux, hydrater), tachycardie, hypotension orthostatique (Prendre pouls,
température et TA, lever en 2 temps) sueurs, insomnies, risque d’agranulocytose
(surveillance fièvre ou signe d’infection ORL), prise de poids (pesée)
Expliquer que la réponse thérapeutique
sera différée de 15 j et repérer les signes d’amélioration : idées moins
suicidaires, propos moins morbides, visage moins triste, tenue moins négligée,
envie de faire quelque chose…
Poser le cadre avec les interdits et
les autorisés et le faire respecter (règles établies, la vie dans le service,
la prise des repas aux horaires fixés,…)
Surveillance des constantes et fonctions
somatiques (constipation…)
Transmissions orales et écrites
pertinentes et utiles
Prévoir le suivi per os, le suivi
médical ou psychologique ultérieur
Aboulie : diminution, insuffisance ou disparition de
la volonté qui rend la personne incapable de décider ou de choisir (différent
de apathie, anhédonie…)
Raptus : impulsion brutale, incoercible, sans
possibilité de maîtrise par la réflexion et qui aboutit bien souvent au passage
à l'acte (risque de suicide)
Syndrome
extra pyramidal : mélange
de troubles du tonus musculaire pouvant être induit par les neuroleptiques qui
s’apparente à la maladie de Parkinson et se manifeste par des tremblements, akinésie,
hypertonie, dyskinésie, ruminement
Incurie : abandon de l’hygiène de vie (pas de
toilette, tenue négligée, aucune envie…) = le patient ne prend plus soin de
lui
Sismothérapie : ou électronarcose : acte thérapeutique
qui crée une crise d’épilepsie généralisée, contrôlée chez un sujet sous anesthésie
générale et sous curare par application d’un courant électrique pendant 30 à 60
secondes, afin de réduire la mélancolie ou la dépression majeure résistant aux
traitements.
Obsession : pensée ou idée qui fait intrusion dans l’esprit du
sujet et qui s’impose à lui de façon répétée et incoercible, qu’il ne peut
réprimer et qui l’angoisse.
Définition :
Un des 3 régimes de protection des biens instaurée par la loi du 3 janv 1968 pour
un majeur présentant un trouble chronique et ayant besoin d’être conseillé ou
contrôlé dans les actes de la vie civile = régime d’incapacité partielle
Nommez
la personne qui l’accorde : le juge des Tutelles saisi à la requête d’un
proche après avis médical.
Citez
ses effets : les droits civiques et civiles sont conservés, droit de vote
conservé mais est inéligible et ne peut être juré , peut avoir un compte
chèque, assistance du curateur pour dépenser une somme d’argent importante, pour
le mariage et la donation…
4. Définissez hypnotique
et le rôle infirmier dans son administration.
Hypnotique :
Psychotrope inducteur et régulateur du sommeil.
Rôle IDE :
Donner le médicament à l’heure du
coucher (1/2 h avant de dormir) ou l’éduquer sur la prise
Expliquer le risque d’effets
secondaires (Mogadon : tolérance, dépendance, effet rebond, amnésie,
réactions paradoxales) : cauchemars, somnolence diurne
Proposer le rite d’endormissement et
vérifier l’état d’anxiété au coucher
Surveiller l’état de conscience le
jour et prévenir les chutes
Favoriser une meilleure hygiène de
vie : activités la journée, siestes courtes, déconseiller la prise
d’alcool, pas d’excitant après 16h, heures de coucher et de lever régulières…
Ne pas augmenter les doses sans
prescription médicale
Evaluer le sommeil et noter le
résultat dans le dossier de soins
Voir la prescription qui ne doit pas
dépasser 4 semaines et la délivrance fractionnée
5. Définissez l’Hospitalisation
à la Demande d’un Tiers et ses conditions de mise en place :
Mode
d’hospitalisation (défini par la loi du 27 juin 1990) sans le consentement
du patient (il n’a aucun discernement) et sur demande d’une autre personne car
son état impose des soins immédiats en milieu hospitalier.
Elle nécessite :
Une
demande manuscrite sur papier libre et rédigée par une personne qui agit
dans l’intérêt du patient à l’exclusion du personnel soignant exerçant dans
l’établissement d’accueil. Elle mentionne l’identité complète, la
profession et l’adresse du demandeur qui
agit dans l’intérêt du patient et l’identité du patient et la nature de
la relation entre les deux, confirmée par la photocopie des pièces d’identité.
Deux
certificats médicaux datés,
signés, mentionnant l’identité du patient et du médecin, les symptômes du
diagnostic et la formule que l’état du patient nécessite qu’il soit placé…
: le 1er par un médecin thèsé et extérieur à
l’établissement, le 2ème par un médecin thésé, de l’hôpital
ou non, spécialiste ou non au bout de 24h. Les 2 médecins ne sont ni
parents ni alliés au patient ou au demandeur ou au directeur de
l’établissement. Le certificat est renouvelé au bout de 15 j, puis de 1 mois.
Si
urgence : un seul certificat car péril imminent
SERIE 4
Module Sciences humaines
1.
Définissez
en quelques lignes l’anthropologie médicale.
C’est l’étude des définitions et des représentations
que les sociétés donnent des phénomènes biologiques désignés comme maladie
ainsi que les réactions sociales que ces maladies provoquent.
2.
Citez
et définissez 4 champs spécifiques de la psychologie ainsi que leurs
domaines d’application.
La
psychologie du développement de l’enfant
La
psychologie du travail
La
psychologie clinique
La
psychologie sociale
La
psychologie cognitive
3.
Citez
4 actions infirmières de vérification de l’état de conscience chez une victime
en état d’urgence vitale.
en
lui parlant
en
demandant d’effectuer des gestes simples
en
cherchant une réaction en pinçant au niveau de l’épaule ou entre le pouce et
l’index
en
regardant l’état des pupilles
Module Législation
La
charte du patient hospitalisé et ses 10 Principes généraux :
1. Le service public hospitalier est
accessible à tous et en particulier aux personnes les plus démunies. Il est
adapté aux personnes handicapées.
2. Les établissements de santé
garantissent la qualité des traitements, des soins et de l'accueil. Ils sont
attentifs au soulagement de la douleur.
3. L'information donnée au patient doit
être accessible et loyale. Le patient participe aux choix thérapeutiques qui le
concernent.
4. Un acte médical ne peut être pratiqué
qu'avec le consentement libre et éclairé du patient.
5. Un consentement spécifique est prévu
notamment pour les patients participant à une recherche biomédicale, pour le
don et l'utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes
de dépistage.
6. Le patient hospitalisé peut, à tout
moment, quitter l'établissement sauf exceptions prévues par la loi, après avoir
été informé des risques éventuels qu'il encourt.
7. La personne hospitalisée est traitée
avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité doit être préservée ainsi
que sa tranquillité.
8. Le respect de la vie privée est
garanti à tout patient hospitalisé ainsi que la confidentialité des
informations personnelles, médicales et sociales qui le concernent.
9. Le patient a accès aux informations
contenues dans son dossier notamment d'ordre médical, directement ou par
l'intermédiaire d'un praticien qu'il choisit librement.
10. Le patient hospitalisé exprime ses
observations sur les soins et l'accueil et dispose du droit de demander
réparation des préjudices qu'il estimerait avoir subis.
4 points
Responsabilité : principe selon lequel chacun doit répondre
des conséquences de ses actes et c’est l’obligation de réparer le dommage causé
par sa faute.
Pour que la responsabilité soit
engagée, il faut :
- la faute
-
le préjudice
-
le lien de causalité
4 points
Pulsion : tendance
irrésistible inconsciente d’origine instinctive
Impulsion : force qui
pousse en avant souvent irraisonnée