CONVULSIONS ET MENINGITES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Table des matières

 

 

 

 

 

I-          CAS CONCRET.. 3

1-      Rôle IDE aux urgences :. 3

2-      Collaboration IDE /pédiatre :. 3

3-      IDE en service :. 4

II-        LES MENINGITES. 6

1-      Généralités :. 6

2-      Méningites virales :. 6

3-      Méningites bactériennes :. 6

4-      Signes cliniques chez l'enfant :. 7

III-       LE TRAITEMENT.. 9

IV-       CONCLUSION.. 9

ANNEXE 1. 11

ANNEXE 2. 12

 

 

 

 

 

 

 

 

I-         CAS CONCRET

 

 

 

1-         Rôle IDE aux urgences :

 

 

L'enfant X arrive aux urgences pédiatriques, accompagné de ses parents pour hyperthermie persistante.

 

Dans la salle d'attente, X tombe à terre et tremble, la mère crie et le père vient vous chercher.

 

IDE aux urgences pédiatriques, vous prenez X en charge.

 

Dans l'urgence, vous veillez à assurer sa sécurité :

 

 

La crise cède assez rapidement après l'administration de l'anti-convulsivant.

 

Il s'agit d'une crise convulsive due à l'hyperthermie (39,5°C) car

 

Ø     pas d'hypoglycémie : HGT = 0,83

Ø     après l'étude du iono sanguin pas de troubles décelés. (cf.polycop s/convulsions + CAT en présence d'un enfant faisant une crise convulsive).

 

 

 

 

 

 

 

 

2-               Collaboration IDE /pédiatre :

 

L'enfant est très asthénique, le pédiatre l’examine :

 

L’enfant est allongé en chien de fusil, prostré (très algique)

Il ne supporte ni le bruit, ni la lumière (photophobie) et encore moins qu'on le touche !

Les parents soulignent qu'il n'a pas arrêté de vomir depuis 24 heures, il ne veut plus s'alimenter car il a peur de ces vomissements violents (en jet !)

IL pleure et se plaint de maux de tête très fort.

 

Le pédiatre le fait asseoir et l'enfant fléchit les genoux (signe de kerning), sa nuque est raide

Il s'agit d'un syndrome méningé.

 

 

3-         IDE en service :

 

a)     hospitalisation :

 

Devant ce tableau clinique, le pédiatre hospitalise X et prescrit à l'arrivée dans le service :

 

 

 

 

b)   Rôle IDE

 

En cas d'hospitalisation, il est nécessaire de prendre le temps d'expliquer aux parents les différents soins douloureux soient-ils (PL). C'est un geste très mal vécu par la famille c'est pour cela que la communication avec les parents est primordiale : il faut d’une part souligner l'importance et la nécessité de cet examen, et d’autre part expliquer à la famille les méthodes antalgiques utilisées.

 

L’accueil et les soins doivent être facilités par une prise en charge efficace :

 

 

 

 

 

Surveillance de l'évolution de la maladie :

 

 

 

 

 

c)    Rôle IDE et ponction lombaire (PL) :

 

(cf. photocopie)

 

L'information auprès de l'enfant et de sa famille nous permet d'établir un lien non négligeable qui va permettre d'établir une communication voire une confiance entre l'enfant, le personnel soignant et la famille.

Toujours dire à l'enfant ce que vous faites même si l'enfant ne vous paraît pas réceptif et quelque soit son âge !

 

La PL est une pratique plus fréquente chez l'enfant que chez l'adulte.

Elle nécessite une préparation rigoureuse qui consiste à préparer le matériel de la ponction dans une salle adaptée, muni d'une rampe d'O2 et aspiration prêt à fonctionner. Il faut également un ambu avec prise d'O2 murale branché pour ventiler l'enfant en cas de malaise.

 

 

 

 

 

II-     LES MENINGITES

 

 

1-         Généralités :

 

Il existe plusieurs formes de méningites.

 

Il s'agit d'une inflammation des méninges se traduisant par une hypersécrétion de liquide céphalo-rachidien augmentant donc la pression dans l'espace méningé.

 

L'examen diagnostic est la ponction lombaire PL.

 

 

 

2-         Méningites virales :

 

Ce sont des méningites à liquide clair, elle représente 75 % des cas.

L'évolution est bénigne, résolutive en quelques jours : le traitement est symptomatique.

Le tableau clinique est souvent très intense bien que l'état général soit bien conservé.

 

Virus les plus souvent rencontrés :

 

 

 

 

            3-         Méningites bactériennes :

 

 

Ce sont des affections fréquentes en pédiatrie, elle touche surtout les enfants de moins de 5 ans.

Il existe une mortalité et une morbidité importante surtout chez les nourrissons.

 

 

La guérison repose sur :

 

Ø     la précocité du diagnostic

Ø     l'identification du germe causal

Ø     la mise en route rapide d'un traitement adapté, qui repose lui meme sur la PL et l'examen direct (le germe responsable est identifié dans l'heure.

 

 

 

 

Germes en causes :

 

Ils sont différents selon l'age de l'enfant.

 

a)         Chez le nouveau né :

 

ce sont des germes de transmission materno-infantile

 

·                 le streptocoque B

·                 Escherichia coli

·                 Listéria

 

 

b)       Chez l'enfant de + de 3mois :

 

·                 Méningocoques

·                 Pneumocoques

·                 Haémophilus influenzaé de type B

 

La méningite est une urgence diagnostique !!!

 

 

 

 

 

            4-         Signes cliniques chez l'enfant :

 

 

·                 céphalées intenses

·                 nausées, vomissements

·                 rachialgies

·                 fièvre

·                 altération de l'état général

·                 photophobie

 

 

A l'examen l'enfant est hyperalgique, couché en chien de fusil, gêné par la lumière et le bruit, il n'apprécie pas le contact car il existe une hypersensibilité cutanée.

 

La nuque est raide et douloureuse.

 

Le signe de Kerning est fréquemment retrouvé (l’enfant fléchit les genoux lorsqu'on le fait asseoir sur le lit.)

 

 

5-         Signes cliniques chez le nourrisson :

 

Le tableau est polymorphique donc trompeur (diagnostic difficile)

 

La méningite est évoquée devant :

·                 convulsions fébriles

·                 troubles de la conscience

·                 trouble du comportement

·                 geignements, irritabilité

·                 fièvre

·                 signes vasomoteurs

·                 difficultés alimentaires

·                 paralysie oculomotrice

·                 plafonnement du regard

·                 cyanose

·                 pâleur

·                 somnolence

·                 cris, gémissements

·                 hypotonie

·                 tension de la fontanelle

 

 

 

 

6-         Signes cliniques chez le nouveau né :

 

 

·                 troubles digestifs

·                 détresse respiratoire

·                 hypothermie

·                 cyanose

·                 gémissements

·                 trémulations

·                 convulsions atypiques

·                 abolition des automatismes primaires (ex : grasping)

 

La difficulté diagnostic chez le nouveau né et la gravité de la maladie, ainsi que l'urgence à débuter un traitement, impose une PL devant toute fièvre non expliquée chez un enfant moins de 3 mois.

 

 

La PL est la clé du diagnostic. Elle permet de ramener le liquide céphalo-rachidien ( LCR) dont l'analyse (sa couleur, le nombre de cellules et le type de cellules retrouvées ) déterminera l'origine de la méningite.

Le diagnostic clinique de méningites virales est fortement suspecté lorsque le LCR est clair, stérile, normoglycorachique avec une cellularité classiquement à prédominance lymphocytaire.

Dans ce cas, aucune recherche virale n'est effectuée en raison de l'évolution le plus souvent bénigne

La PCR peut avoir une importance pour améliorer la détection des bactéries dans le LCR ou pour accélérer le diagnostic d'une méningite à Entérovirus. (La PCR dans le LCR s'obtient en 24 h alors que la culture demande 48h). 

Dans le cas des méningites bactériennes, le LCR est typiquement trouble avec une cellularité importante à prédominance de polynucléaires neutrophiles, une hypoglycorachie, une hyperprotéinorachie.

La culture et l'antibiogramme permettront d'isoler, d'identifier le germe et de déterminer sa sensibilité aux antibiotiques => traitement adapté mis en place.

 

 

 

 

 

III-      LE TRAITEMENT

 

 

 

1-               Symptomatique :

 

 

 

 

 

2-         Curatif :

 

 

Il associe 3 antibiotiques (amiklin / claforan / clamoxyl) en IV, il dure au minimum 10 jours.

 

 

 

 

IV-      CONCLUSION

 

 

 

 

 

Malgré les progrès de la prise en charge médicale, le taux de séquelles neurologiques et sensorielles (ouie) reste voisin de 20% toutes formes confondues.

 

Seule la méningite à méningocoques impose une déclaration auprès du médecin de la DDASS et d'une antibioprophilaxie de l'entourage et des sujets contact.

 

Pour le méningocoque du sérogroupe A ou C, la prévention par la vaccination permet la protection des sujets ayant eu des contacts proches et répétés avec le malade et des enfants en bas age vivant en collectivité ou la promiscuité est grande.

 

Une vaccination contre le pneumocoque (prevenar) est également de + en + pratiquée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXE 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXE 2