Hémopathie myéloïdes :
La polyglobulie de
Vaquez :
Maladie sanguine qui se caractérise par une augmentation progressive plusieurs dizaines d’année du nombre de globules rouges , chez le sujet d’âge mûr.traitée elle permet une vie quasi normale
Définition :
Syndrome myéloprolifératif caractérisé par une augmentation de la concentration sanguine en hémoglobine et de la masse érythrocytaire totale sans stimulation excessive par l'érythropoïétine.
Signes cliniques : érythrose faciale , augmentation de la TA , de la viscosité du sang générant des céphalées, prurit au contact de l’eau tiède ou chaude , vertiges accouphènes ,
Signes biologiques :
Hématocrite>49 ou 53%,
Globules rouges>5 ou 5,5T/l
Augmentation du volume globulaire total marquage isotopique au chrome 51
+/- augmentation des polynucléaires neutrophiles
+/- augmentation des plaquettes .
BOM hyperplasie érythroblastique +/- hyperplasie granulocytaire
Le diagnostic
Soit en confrontant les données cliniques et biologiques
Soit lors d’une complication vasculaire : thrombose
Soit fortuitement / hémogramme.
Complications : Essentiellement cardio-vasculaires. Dont 40% de décés .
Traitement :
v saignée ,
v myélofreinateurs : Hydréa, Vercyte ( risque d’aplasie)
v phosphore radioactif : 1 inj contrôle la myélo-prolifération pendant plusieurs mois mais risque de leucémie
v interféron mais effets secondaires ( fatigue, nausées, syndrome grippal, anorexie, dépression, hypothyroïdie)
v HBPM si alitement
Leucémie myéloïde
chronique
Définition :
Syndrome myéloprolifératif monoclonal dû à la transformation d'une cellule souche pluripotente.
Epidémiologie :
La LMC est une maladie rare: on note l'apparition d'1 cas / 100 000 habitants/an
Certains professions exposées aux radiations ionisantes et
au benzène
L'âge moyen du diagnostic se situe vers la cinquantaine. On
note une légère prédominance masculine
Classiquement, la LMC évolue en 3 phases successives:
v la phase chronique (ou myélocytaire),
v la phase d'accélération
v une phase de transformation aiguë (ou blastique) constamment fatale.
Signes cliniques
Une anomalie spécifique du caryotype est retrouvée dans près de 95% des LMC: la translocation (9,22) appelée chromosome Philadelphie ou Phi.La formation de ce chromosome Phi est sous la dépendance d'un néogène lui-même résultant d'une cassure du chromosome 22
Dans près de 40% des cas, c'est la constatation d'une hyperleucytose sur une numération formule plaquette systématique qui va déclencher l'enquête étiologique. La symptomatologie est le plus souvent fruste au début.
Diagnostic :
Soit diagnostic fortuit.
Soit une complication inaugurale peut ouvrir la scène clinique: hémorragie, crise de goutte, infarctus ou rupture spléniques, priapisme.
Signes cliniques :
Pesanteur abdominale liée à la splénomégalie, asthénie, amaigrissement accompagnées parfois d'une fébricule. Hépatomégalie.
Signes Biologiques
Hyperleucocytose
polynucléaires
neutrophiles, et basophiles
+/-Myélémie .
Augmentation modérée des plaquettes.
Phosphatases alcalines effondré
Augmentation de acide urique et uricosurie, LDH,
VitB12
allongement du Tps de Saignement
Ponction et biopsie
de moelle
Hyperplasie du tissu myéloïde portant essentiellement sur la lignée granuleuse mais aussi sur les mégacaryocytes.
Caryotype sur moelle
Il affirme le diagnostic par la mise en évidence le chromosome Philadelphie.
Traitement :
Symptomatologique :
v
Splénectomie, ou irradiations
spléniques ou leucophérère ( Technique de
séparation des globules blancs du sang. Elle peut être très sélective, par
exemple en ne séparant que les cellules souches, si cela est nécessaire.)
Etiologique :
v Imatib en phase chronique et d’accélération ( effets secondaires : crampes douleurs osseuses et articulaires , augmentation des transaminases , aplasie)
v Polychimiothérapie en phase aigue
v Allogreffe en phase chronique c’est le seul traitement curatif
v L’autogreffe ramène les PS en phase chronique
Leucémie
myéloblastiques :
Définition :
Prolifération maligne clonale à point de départ médullaire de cellules myeloïdes immatures et bloquées au stade de blastes.
Maladie aigue = urgence thérapeutique
Epidémiologie :
L’incidence augmente avec l’âge
3/100 000 hbts / an
âge moyen de survenue chez l’adulte = 64 ans
Facteurs
favorisants :
Prédisposition génétique trisomie 21
Irradiations
Benzène
Chimiothérapie ou radiothérapie
Antécédents d’hémopathies
Diagnostic fortuit ou dans le cadre du suivi d’une hémopathie ou autre maladie , se fait grâce à l’hémogramme et myélogramme
Signes cliniques :
Insuffisance médullaire
Syndrome anémique : paleur , asthénie
Syndrôme infectieux : angine , abcès
Syndrôme hémorragique : purpura , pétéchies , hémorragies
Syndrome tumoral : douleur osseuses, +/- splénomégalie , adénopathie , hépatomégalie , méningite , paralysie de nerfs , cellules blastiques dans le LCR,
Complications
En rapport avec l’insuffiance médullaire :
Anémie granulopénie , thrombopénie
Poumons hyperleucoblastiques obstruction de la microcirculation des poumons > dyspnée
Troubles de la coagulation : CIVD
Troubles métaboliques : insuffisance rénale syndrome de lyse tumorale
Le traitement :
v Chimiothérapie intensive avec mise en aplasie
v +/- radiothérapie cérébrale si localisations
v greffe
Hémopathie lymphoïdes
Leucémie lymphoïde :
Leucémie aigue lymphoblastique :
Principale leucémie de l’enfant mais se voit aussi chez l’ado et l’adulte
Définition :
Les leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) sont définies
par un envahissement de la moelle osseuse par une population lymphoïde immature
et monoclonale. Il en résulte la survenue d’un tableau clinico-biologique
d’insuffisance médullaire. Les cellules leucémiques envahissent la moelle
osseuse, ensuite le sang voire les ganglions, les reins, le système nerveux
central...
Le caractère aigu de la leucémie est défini par le potentiel évolutif rapide
(en quelques semaines) des symptômes et signes biologiques de la maladie et le
caractère rapidement létal des troubles viscéraux engendrés, en l’absence d’un
traitement efficace.
Facteurs de risques :
v Génétiques : trisomie 21
v Environnementaux : rayonnements ionisants , parents tabagiques
Clinique :
v altération de l’état général ; fièvre , anorexie
v
syndrome d’insuffisance médullaire ;
anémie , syndrome hémorragique ,et infectieux
v
des douleurs osseuses et
articulaire nocturnes, et gênant la marche ;
v
un syndrome tumoral lié à une
infiltration tumorale tissulaire ; des adénopathies splénomégalie, une
hépatomégalie, une néphromégalie, paralysies
v
+/- un syndrome d’hyperviscosité; pneumopathie
et signes cérébraux ( grave)
v un syndrome de lyse tumorale avec son cortège métabolique et rénal dans les formes de leucémies aiguës à prolifération rapide.
Diagnostic :
v hémogramme,
v blastémie
v myélogramme
v +/- BOM
v L’immunophénotype des cellules leucémiques
v P Lombaire
Traitement :
Prévention et traitement des complications c’est une urgence .
Mise en chambre stérile
Transfusion
Antibiotiques
Correction des troubles métaboliques
Hyperhydratation alcaline
Bilan biologique quotidien
Chimiothérapie
Leucémie lymphoïde chronique :
Définition :
Syndrome lymphoprolifératif caractérisé par une infiltration
clonale sanguine et médullaire de cellules lymphocytaires incompétentes, le
plus souvent d'origine B.
Epidémiologie :
fréquente chez l’homme après 60ans
Clinique :
Adénopathies superficielles dans un contexte de bon état général
Diagnostic :
Clinique
Hémogramme hyperleucocytose avec lymphocytose
Traitement
Il n’est pas systématique et dépend du stade de la maladie
A pas d’adénopathie
B adénopathies
C Complications anémie thrombopénie
Seuls les stades B et C sont traités
Myélome :
Epidémiologie :
Maladie du sujet agé
Définition :
une prolifération monoclonale maligne de plasmocytes dans la moelle osseuse s’accompagnant :
d’une infiltration médullaire de plasmocytes
de la sécrétion d’immunoglobuline monoclonale responsable d’une hyperviscosité et d’une insuffisance rénale
Facteurs favorisants :
Benzène, radiations
Clinique et biologie
v
une anémie ; syndrome
infectieux
v
une hypogammaglobulinémie avec
infections bactériennes récidivantes ;
v
des lésions ostéolytiques avec
hypercalcémie. Douleurs osseuses fractures
v une hyper calcémie
d’une asthénie intense ;
de signes rénaux à type de
polyurie et déshydratation extracellulaire, insuffisance rénale fonctionnelle
(l’hydratation est donc un élément majeur de la réanimation
hydro-électrolytique) ;
de signes digestifs avec
anorexie, nausées, vomissements, de douleur abdominale pouvant simuler une
urgence chirurgicale ;
de signes neurologiques à type de
confusion et de troubles du comportement ;
de signes cardio-vasculaires : hypertension artérielle, signes électriques électrocardiographiques (raccourcissement du QT, rallongement du PR ; troubles du rythme).
v Insuffisance rénale
Diagnostic
v Bilan sanguin
v Radiologique
v Myélogramme
v
BOM
Traitement :
v
Chimiothérapie
v
radiothérapie
v
allogreffe
v transfusions
v
EPO
v plasmaphérèse si hyperviscosité sanguine
v antibiotiques